On peut parler de DSH féminin lorsqu’au moins trois des symptômes suivants sont manifestés (DSM V) :

• Absence/diminution de l’intérêt pour l’activité sexuelle
• Absence/diminution des pensées érotiques
• Peu ou pas d’initiation de l’activité sexuelle et absence de réceptivité aux tentatives d’initiation du partenaire
• Absence/diminution de l’excitation ou du plaisir sexuel dans presque toutes ou toutes les activités sexuelles
• Absence/diminution de l’intérêt ou de l’excitation sexuelle en réponse aux signaux érotiques, internes ou externes
• Absence/diminution des sensations génitales ou non génitales pendant l’activité sexuelle

Le tout depuis au moins six mois et doit être la cause d’une souffrance personnelle.

Avoir moins souvent envie que son/sa partenaire n’implique pas une dysfonction sexuelle !

Un DSH peut souvent cacher une autre dysfonction sexuelle engendrant ladite baisse de désir : dyspareunies, éjaculation prématurée, etc.  L’évaluation clinique est donc primordiale avant de se lancer dans la sexothérapie d’un DSH.